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jeudi 13 janvier 2011

College Football Review - Final Edition
















SCORES






































THE BIG GAME – BCS CHAMPIONSHIP GAME




























Match surprise. Pas dans son dénouement, après tout, Auburn, numéro 1 dans les rankings, confirmé par le classement final de la saison d’Associated Press (qui n’a qu’une importance symbolique mais a au moins le mérite d’exister), vient de la SEC, dont les équipes, en général, gagnent leurs matchs de championnat.

La SEC en est à cinq victoires de suite au championnat (LSU, Florida par deux fois, Alabama et maintenant Auburn… Deux facs de l’Alabama qui gagnent les deux dernières éditions. Saban doit être furieux, et les fans d’Auburn savourer d’autant plus…), et elle est à 7-0 lorsque ses équipes se présentent pour le titre au format BCS.

Match surprise, donc. On s’attendait à un festival offensif, entre l’attaque au rythme fou des Ducks et celle conçue par Gus Malzhan et menée par le Heisman Cam Newton. Fume. On a eu droit à un match en plusieurs phases, mais globalement dominé par les défenses.


Le premier quart-temps, si vous souhaitez revoir le match, peut être visionné en accéléré, ou pas du tout d’ailleurs. Deux équipes qui n’avaient pas joué depuis 5 semaines, totalement hors du rythme, avec un petit paquet de boulettes (interception lancée par Newton, fumble du même, des courses limitées des Ducks avec un James pas dans le rythme, et un Thomas à côté de ses pompes qui lance deux interceptions). La défense d’Auburn ne semble pas démontée par une attaque d’Oregon qui semble aller bien moins vite que lors de son chef d’œuvre de la saison (la victoire contre Stanford, où on avait l’impression que les Ducks continuaient d’accélérer à mesure que le match avançait). Bilan des drives du premier quart : punt, interception, interception, field goal pour les Ducks. Punt, interception, punt pour les Tigers.

La défense d’Auburn, même, pénètre derrière la ligne offensive des Ducks comme un curé dans un enfant de chœur. Et au milieu de tout ça, Nick Fairley, pas encore déclaré comme candidat à la draft, et qui pourrait bien ne pas dépasser le top 10. Bien sur, techniquement, Fairley n’est pas au point comme pouvait l’être un Suh (ou même un McCoy) l’an passé. Bien sur, avec sa tendance à se lancer un peu trop en se reposant uniquement sur sa force brute, il risque de se faire démonter chez les pros s’il n’arrive pas à progresser techniquement. Bien sur, on peut lui reprocher une certaine tendance à jouer un peu ‘dirty’, comme sur cette nouvelle pénalité pour brutalité qu’il a récolté en tentant de démonter la tête de LaMichael James après que le play ait atteint sa fin… Mais Fairley doit être félicité pour avoir passé une bonne partie de sa soirée derrière la ligne d’Oregon (qui compense son manque de puissance par son endurance et sa vitesse) qui a simplement été mangée par le tackle défensif des Tigers.



Le second quart a été plus intéressant en termes de spectacle. Deux drives qui se répondent, avec les Tigers qui frappent les premiers (TD lancé par Newton pour Burns), et des Ducks qui répondent quasiment dans la foulée (passe de Thomas pour James, 93 yards en 4 plays, dont une complétion énorme pour Maehl et 80 yards, avec une conversion à deux points sur une transformation au pied feintée, avec course du kicker après un pitch du holder).

Le drive suivant démarre sur les 31 yards d’Auburn. Les Tigers nous montent un drive patient, qui mange plus de 7 minutes à la pendule, alternant entre les courses de Dyer et les passes de Newton (les Ducks avaient délibérément décidé de tenter d’empêcher Newton de courir), puis quelques petits gains au sol du Heisman. Oregon parvient à arrêter Auburn sur la ligne d’enbut, sur une quatrième et goal-to-go des 1 yards. La play action pas forcément très bien vendue se termine par une passe manquée, il n’y a pas d’autre mots, par Newton. Les Ducks récupèrent donc sur leur ligne, en menant au score. Ils sont pénalisés pour l’anecdote. Thomas donne le ballon à James, qui se fait tackler dans son endzone par Blanc. Safety. Auburn revient à deux points. Dégagement des Ducks. 6 plays plus tard, Newton trouve Blake pour un TD de 30 yards. Le match vient de basculer du côté des Tigers.

Quel deuxième quart… Pfiouuu… Bon, on aura quand même vu que Newton, c’est un peu Tebow en black. Sur ses courses pour convertir des troisièmes, il démontre la même puissance que Tebow, le même côté train de fret lancé et impossible à arrêter sans se faire très mal. Et sur ses passes, il y a à boire et à manger, c’est varié, de la belle passe tendue parfaitement placée aux lancers flottants ou carrément hors de la cible. Il faudra vraiment faire une revue détaillée de son jeu pour pouvoir évaluer son potentiel en pros. Personnellement, je ne crois pas en Newton. It’s just a biggest Vince Young…

On notera au passage que les Ducks n’ont couru que pour 38 yards sur la première mi-temps. Yikes…




Le troisième quart est un peu meilleur que le premier, mais les ajustements défensifs de la mi-temps des deux côtés semblent porter leurs fruits, même si on ne sent pas Oregon capable de l’emporter sur le moment. Même si tout demeure possible. Et Auburn augmente son avantage à 8 points dès le début du quart temps. Le coach Kelly aura tout de même eu les tripes de tenter de convertir une quatrième tentative dans le camp des Tigers, sans succès (Barner arrêté à la ligne sur 4th and one). Plus le temps passe, plus on se dit que c’est plié.

Le dernier quart temps est dans la lignée du troisième. C’est moyen. Où est donc la pyrotechnie qu’on nous a annoncée ? Le match qui allait se finir à 75-73 en troisième prolongation ? Où sont les touchdowns ? Où sont les attaques qui coupent le souffle ? Où sont les cheerleaders qui jettent leur corps ferme et chaud en direction du rédacteur de ce blog ?

Profitez bien de vos vacances, les filles. Et à l'année prochaine.
Ah, et faites gaffe, ya Laurent qu'essaie de se glisser en loucedé dans votre dos.
Et quand il est derrière vous, c'est déjà trop tard...

Bref, finalement, Oregon retrouve un peu de moyens. Au quatrième, un peu de mouvement, finalement. Un drive de 55 yards avec LaMichael James qui hérite d’une petite passe à la pelle de Thomas (que je n’ai pas trouvé formidable sur cette rencontre, il avait l’air absent…). Et puis une conversion à deux points arrachés par Thomas après un snap foireux, passe pour Maehl dans l’endzone. Egalité.


Et puis, The Drive. Le truc bizarre, avec Dyer, le coureur freshman des Tigers, qui se fait plaquer juste à la ligne… Marque un temps d’arrêt… Pas de sifflet… Cours, Forrest !!! 35 yards plus loin, le coureur est arrêté, après avoir bénéficié d’une règle en universitaires qui est différente de la règle pro, le play n’était pas terminé puisque le genou du coureur n’avait pas touché le sol. Review. Play stands. Voici donc les Tigers à 20 yards de l’endzone des Ducks. Et on retourne vers Dyer, qui court deux fois pour un total de 20 yards, dont une course de 16 yards qui finit quasiment sur la ligne… Newton met un genou à terre pour faire tourner l’horloge… Timeout. Field goal. Ballgame…



Finalement, on aura eu un peu d’excitation dans cette rencontre, au quatrième, les courses de Dyer rendant inéluctable une victoire des Tigers, qui emportent donc une nouvelle fois une rencontre à l’occasion du dernier quart-temps.

Bilan général ? Auburn méritait de l’emporter, sur le terrain, pour l’ensemble de leur saison sans défaite, une saison au cours de laquelle ils auront emporté des victoires généralement convaincantes sur un calendrier plus compliqué que celui des Ducks (avec notamment une victoire à Tuscaloosa). Sur le plan sportif, rien à dire, mais je ne peux m’empêcher en voyant Newton soulever le trophée en verre, d’avoir un drôle de goût dans la bouche (that’s what she said)… Le ‘pay for play plan’ organisé par le père du Heisman Trophy, avec une investigation pas encore terminée, les doutes qu’on aura eu pendant un temps sur l’éligibiltié académique d’un certain nombre de joueurs des Tigers avant cette rencontre…



Tout ça ne fait rien pour me réconcilier avec des Tigers qui auront, tout de même, été bien sympas à voir jouer. Oregon n’était sans doute pas prêt à faire le grand bond en avant, malgré toute la folie autour de Nike U. Un peu tendres, donc. Ils auront sans doute appris de cette défaite. Et Chip Kelly, qui pourra compter à nouveau sur Thomas et James la saison prochaine (mais plus sur le petit frère de Clay Matthews, qui aura réussi un match plutôt complet à l’occasion de cette finale) pour tenter d’y revenir. Time will tell.



WRAPPING THOSE THINGS UP


Je me suis demandé ce que j'allais pouvoir inclure dans cet article de fin de période des Bowls. J'avais pensé dans un premier temps à sélectionner quelques matchs et à les commenter. Mais bon... Des matchs, vous en avez vu... Sans doute plus que moi. Et puis, évoquer des matchs qui datent de plus d'un mois... Alors, autant évoquer quelques trucs qu'on a pu voir, lire ou entendre pendant cette période des Bowls. Un peu dans le désordre, vu que c'est le fouillis dans ma caboche. Voici donc les Verchain's Takes du football universitaire. Enjoy (ou pas).


A bad, bad, bad year for Bowl Games...

Bon, allez, soyons honnêtes... On s'est quand même bien emmerdés à l'occasion de cette série de Bowls. A part le championnat à la fin intense, à part le Rose Bowl (more on that later), à part sans douté également la rencontre entre Ohio State et Arkansas, où les Razorbacks ont eu un espoir de revenir à la fin, avant que Mallett ne lance l'interception fatale, à part peut-être un match ou deux, on a quand même eu droit à de belles purges. Alabama-Michigan State valait le coup d'oeil, surtout pour apprécier le fait que Saban a réussi à remotiver sa troupe, y compris ses underclassmen qui se préparaient à se déclarer pour la draft comme Ingram, alors que le coach d'Alabama (who said : 'I'm not going to be the Alabama coach') avait tonné à qui voulait l'entendre qu'il fallait que tous les juniors restent dans le confort de leurs facs au lieu d'aller risquer une saison de grève en NFL...

Qu'a-t-on eu d'autre pour s'enthousiasmer ? Sérieusement ? Voir Michigan se faire démolir ? Voir FIU gagner son Bowl (à part les cheerleaders, le football de FIU, ya pas de quoi écrire à ses parents...) ? Assister au démembrement des Utes par Boise ?

Pfiouuuu. 35 Bowls, on frise juste l'overdose, là. Même quand on veut voir un paquet de match pour évaluer des rookies potentiels. Un record en Bowl ne représente pas forcément la valeur d'une conférence, par exemple. Et même si on a pu voir tout de même quelques bons matchs (Mizzou-Iowa par exemple), on a quand même assisté à pas mal de matchs à la n'importe quoi, dont le Fiesta avec U Conn et l'Orange entre Stanford et Virgina Tech qui n'aura pas tenu le coup longtemps. Des mecs qui n'étaient plus dans le rythme, des confrontations improbables avec des équipes à 6 victoires contre d'autres à 7 ou presque...

Réduisez le bigntz, bon sang. On en voit assez dans la saison régulière pour avoir à s'infliger un BYU-UTEP ou un Nebraska-Washington. Really. Certes, ça remplit l'antenne d'ESPN, et on n'est pas obligé de se fader un Catholics vs FormerConvicts pour autant... Mais bon... Beaucoup de hype, pour finalement pas grand chose...

Le pire match de tous aura sans doute été cette parodie de football démontrée par les Bulldogs de Georgia contre UCF. Une équipe de la SEC se faisant ridiculiser par le champion de la Conference USA... Yikes... Ah, et pour ceux qui n'aiment pas voir une défense, il y a un match au cours duquel vous aurez pu voir un match sans défense du tout, entre Hawaii et Tulsa...

One for the ages. Really.

The Granddaddy of them all. Le Rose Bowl. LE MEILLEUR BOWL DE LA SAISON. Period.

On avait tout. TCU contre une équipe issue d'une conférence AQ, une équipe de la Conférence de laquelle est issue Ohio State, dont le président s'était permis de critiquer les calendriers de Boise et TCU, affirmant que les deux facs du haut des rankings ne rencontraient que les 'Petites Soeurs des Pauvres'...

Stick it up your ass, punk !



Un match intense, un peu à l'ancienne, sans avoir des quarterbacks qui courent plus que leurs coureurs, des passes depuis la poche, et un peu de smashmouth football sans violence excessive ni Trash Talk (certaines personnes qui écrivent des articles pour le blog feraient bien de voir ce match, et comprendraient que, même si je suis un fervent du jeu aérien spectaculaire, je prends mon pied avec du football à l'ancienne aussi, pour peu que les types qui le pratiquent ne passent pas leur temps à taunter ou à se plaindre après coup de l'arbitrage).

Un match qui tient à rien, une conversion à deux points ratés par des Badgers qui ont oublié sur le coup ce qui faisait leur force, tentant de convertir avec une passe, au lieu de lancer Clay derrière le meilleur côté de ligne offensive en blocage de course (Carimi-Moffitt)... Weird...

Mais quel accomplissement pour les Horned Frogs et leur coach Patterson. Numéro 3 dans le pays au ranking, deuxième au vote final d'AP, une saison aboutie. TCU pourrait à elle seule relancer la Big East, allez savoir...

Bien sur, il va falloir reconstruire, une partie de l'équipe arrivant au terme de son éligibilité, mais la base demeure solide, et une victoire comme celle du Rose Bowl peut constituer un petit plus en termes de recrutement dans un Etat, le Texas, qui fournit déjà un bon paquet de freshmen tous les ans...





Big Ten's Demise

La Big Ten. On l'aime. Ou pas.

La Big Ten est une conférence qui fait énormément de bruit, avec un commish qui a une attitude volontariste, qui souhaite restaurer la grandeur passée de la conférence, lorsque des équipes comme les Wolverines, les Buckeyes ou les Nittany Lions faisaient peur à tout le pays ou presque. Avec sa propre chaîne de télé, et le réalignement de la saison prochaine, avec l'arrivée de Nebraska...

La Big Ten sera partagée en deux divisions de six équipes. Dix que divise deux... Six ! Hey, c'est les gars de Lehman Brothers qui s'occupent de la Big Ten ou quoi ?

Big Talk, College Edition, oui...

Les deux divisions de la Big Ten s'appelleront 'Legends' et 'Leaders'... So Rex Ryan...

En attendant, les Légendes et les Leaders sont tombés à plat lors des Bowls. Trois victoires pour Ohio State, Iowa et Illinois. Et cinq défaites : Wisconsin, Michigan, Michigan State, Northwestern (privés de leur QB, les Wildcats n'avaient aucune chance, et pourtant ont poussé les Red Raiders de Texas Tech...) et Penn State (contre Florida, pas une honte en soi). Sans oublier, bien entendu, la formidable performance du jour de l'an. 5 matchs, 5 défaites, youhou !

Et si on compte Nebraska, on a 6 équipes vaincues. Hé, si les Cornhuskers avaient gagné, certain que Jim Delany, le commish, se serait félicité de cette victoire supplémentaire pour la Big Ten.

Ah, et ce nouveau logo digne de la création d'un gosse de 12 ans bossant sous Paint est une vraie réussite, aussi... Ce magnifique 'I' déguisé en '1', quelle créativité...




Ohio State. And you still wonder why I don't like the Buckeyes ?

SportsByBrooks a une floppée de posts sur son blog qui résume la situation. Cliquez le lien. Pour nos amis non anglophones, un certain nombre de joueurs des Buckeyes (Terrelle Pryor, Boom Herron, DeVier Posey, Mike Adams et Solomon Thomas) auraient échangé certaines récompenses reçues à la fin de la saison dernière contre des tatouages dans un salon local. Dont notamment des 'golden pants' (WTF ???) pour Pryor. Oh, et Pryor a aussi été arrêté plusieurs fois au volant de voitures appartenant à un garage... Il était officiellement... en train de les essayer. Et il en essaie un paquet, de bagnoles, le Pryor...

Alors que des pauvres garçons comme AJ Green se retrouvent suspendus 4 matchs pour avoir vendu un maillot, les gars de OSU seront suspendus pour 5 matchs... La saison prochaine, bien sur. Ils ont eu le droit de disputer le Sugar Bowl contre Arkansas... Bel exemple pour tout le monde. Le plus gros match de la saison a donc vu des joueurs qui auraient du être suspendus jouer, et gagner le match. Que c'est beau...

Un summum d'hypocrisie. Les organisateurs du Sugar ont foutu la pression, et les Buckeyes ont pu jouer. J'ai vomi, encore une fois. [Editor's Note : non, je ne profiterai pas de l'occasion pour vous repasser la vidéo des bonnasses qui chantent 'puke in my mouth'. Si elle vous manque, allez jeter un oeil aux Takes de la Wild Card Week]

Avec tout le bruit qu'il y a eu autour, le Department of Athletics de OSU a plaidé la clémence, affirmant que les joueurs avaient fait un truc répréhensible parce que la fac ne leur avait pas fourni une éducation suffisante quant à ce qui est permis ou non pour les joueurs en termes de 'bénéfices indus'...
C'est vraiment à gerber, non ? Mieux encore, quand on sait que les tenants du 'cartel BCS' viennent nous raconter régulièrement qu'un système de playoffs en NCAA serait un pas sur la piste glissante qui mènerait au professionnalisme pour les universitaires... C'est beau, non ?

Le Bal des Faux Culs dans toute sa splendeur.

Pitres.


COACHING CAROUSSEL

Weirdest thing of them all...

Hey, au moins, on s'amuse à Pittsburgh... Dave 'Wanny' Wannstedt a été viré à l'issue de la saison. Pour le remplacer, Pitt a fait appel au coach de Miami of Ohio, Michael Haywood. Haywood sortait d'une saison au cours de laquelle il avait fait passer son équipe d'une saison à 10 défaites à une saison à 10 victoires (les Redhawks ont d'ailleurs remporté leur Bowl par la suite, le Go-Daddy.com Bowl... Danica Patrick and Candice Michelle inside).

L'espoir revenait, on parlait de Dion Lewis comme possiblement refusant d'aller vers la NFL pour refaire une saison... Et boum, Haywood se fait virer après avoir été arrêté pour une affaire de violences domestiques ! Haywood cognait sa femme, merveilleux !

Pitt a fini par recruter le head coach de Tulsa, Todd Graham, réussissant l'exploit d'avoir trois head coaches en trois semaines...

Texas' Overhaul.

On change tout à Texas. Mack Brown, qui est pourtant un des coaches les plus établis du business, est un peu sous pression après la saison sans Bowl de ses Longhorns. L'OC Davis, vu la minable perf de l'attaque orange cette saison a été viré, et le DC Will Muschamp (la défense des Horns ayant plutôt bien fonctionné cette année) a été nommé HC à Florida.

Brown a donc amené des coaches pour les receveurs et la ligne défensive, et doit encore se trouver deux coordinateurs. Manny Diaz de Mississippi State est engagé pour la défense, et Bryan Harsin de Boise pour l'attaque (avec Major Applewhite). 

Meeeeeechigan...

Farewell, Rich Rod ! Rich Rodriguez, avec son attaque en spread option, a été tué par sa défense, et par un recrutement minable depuis son arrivée. Viré ! Michigan a balancé des noms, dont celui de Jim Harbaugh, puis celui de Les Miles de LSU (qui a finalement prolongé sans rallonge financière)... C'est finalement Brady Hoke, le coach de San Diego State, qui a été engagé hier pour prendre la place, et on s'attend maintenant à une grosse lessive notamment au poste de QB, avec Forcier et Denard Robinson qui pourraient transférer vers d'autres facs.

On aura eu droit à un grand cirque, avec notamment l'AD Brandon qui se rend au Texas pour rencontrer Les Miles, dans l'avion de Domino's Pizza, dont Brandon était le PDG avant de prendre le poste d'AD l'an passé... Et que Brandon 'loue' officiellement...

Hoke a été bon dans sa première conférence de presse, mettant en avant ses liens avec la fac, et la rivalité avec 'une certaine équipe de l'Ohio'... Héhé... Pas de quoi faire revenir instantanément Michigan parmi les 'Legends' pour le moment, mais un choix intéressant pour un coach qui a bien réussi dans une fac moyenne.

West Virgina's certainly a mess.

Et nous voici donc avec un héritier désigné pour le poste de head coach des Mountaineers... Dana Holgorsen, le concepteur de l'attaque spectaculaire des Cowboys d'Oklahoma State, est le nouveau OC de West Virginia (qui a été ridicule lors de son Bowl, d'ailleurs) et sera après la saison 2011 le head coach des Mountaineers... Bill Stewart va donc traîner sa peine sur le bord du terrain pendant une saison, le temps pour lui de finir son contrat...

Oliver Luck, le Director of Athletics de West Virginia et père d'Andrew, fait donc un choix étrange, sur ce coup... Et une saison foirée pourrait bien limiter l'intérêt des fans pour les Mountaineers d'Holgorsen en 2012...

Put the Fridge outta there...

Il vaut mieux ne pas être un coach sexagénaire en ce moment... Les Terrapins, qui ont fait une belle saison et gagné leur Bowl, ont viré en décembre Ralph Friedgen... Pour nommer à sa place Randy Edsall, le coach de U Conn, qui était l'incarnation même du football chez les Huskies, programme jeune.

Manque de classe certain dans le fait de virer le Fridge. Choix de remplacement intéressant, toutefois.

Some other moves...

Urban Meyer, The Coaching Version Of Brett Favre, a, comme l'an passé, démissionné de son poste de head coach des Gators de Florida, évoquant une nouvelle fois son envie d'être plus présent auprès de sa famille. Il est remplacé à Gainesville par l'ancien coordinateur défensif des Longhorns, Will Muschamp, un enfant du pays (il vivait avec ses parents dans les environs de Gainesville), dont le premier gros coup aura été de ramener Charlie Weis en tant que coordinateur offensif au niveau universitaire. Big hire.

Miami, the U, a sorti Randy Shannon, qui aura, à défaut d'avoir rendu au programme sa splendeur sportive, bouleversé les moeurs des joueurs qui se sont enfin tenus loin des cellules du commissariat de South Beach et contribué à augmenter le niveau de diplôme obtenu en moyenne par les joueurs des Hurricances. Al Golden, qui a relancé le programme de Temple, prend la suite. Avec beaucoup d'espoirs.

U Conn, aussi, change de coach, vu que Edsall est parti pour Maryland. Pour le moment, l'ancien OC de The U, Whipple, est favori pour le job.


SOEUR ANNE, QUE VOIS TU VENIR ??

Bien, quelques trucs à surveiller la saison prochaine :

Quel sera l'impact du réalignement des conférences ? La Pac10 devient la Pac12 en ajoutant deux facs au lot, Colorado et Utah. Il y aura donc une finale de Conference la saison prochaine, et ce ne sera pas Stanford-Oregon, puisque les Ducks et le Cardinal seront dans la même division. Nebraska rejoint la Big Ten, qui avait déjà 11 équipes, et vous savez déjà ce que j'en pense. Boise vient rejoindre TCU dans la Mountain West pour une seule saison. Au moins, on aura un peu de concurrence pour les Horned Frogs...

Texas a une belle opportunité de se relancer dans la Big Twelve à dix. Certes, Oklahoma State, Texas A&M, Baylor et Oklahoma seront là, avec des Sooners qu'on annonce déjà comme un potentiel numéro 1 lors de la publication du premier classement d'avant saison de Associated Press, en fonction de ce que Newton décidera quant à son avenir professionnel.

Verra-t-on enfin la retraite de Joe Paterno cette saison ? On a murmuré en plusieurs endroits pendant cette période des Bowls que JoePa commençait à perdre un peu la boule... Ce serait une triste fin de sortir sur une saison foirée pour le plus grand coach de l'histoire du foot universitaire (sorry, Woody. Sorry, Bo).

Mark Richt survivra-t-il à une saison en demi-teinte ? Le coach des Bulldogs de Georgia devra sans doute sortir une saison plus convaincante que celle-ci pour conserver son poste, sans son receveur vedette AJ Green. Avec des Gators qui sont près de revenir au premier plan, des Gamecocks qui ne demandent qu'à confirmer leur saison, la tâche de Georgia sera loin d'être simple dans la SEC East. Et je pense bien que tout autre résultat qu'une participation à la finale de la SEC sera sanctionnée par un licenciement pour Richt.

Les Legends et les Leaders vont-ils encore constituer le lot le plus surévalué de tout le football universitaire cette année ?

Andrew Luck sera-t-il le Heisman de l'an prochain, comme tout le monde l'annonce, ou un joueur sorti de nulle part à la Newton viendra-t-il le priver de sa récompense déjà annoncée ? Nous fera-t-il une Locker ?

Aura-t-on encore un champion national issu de la SEC, suivant l'adage 'jamais cinq sans six', comme on dit chez Peugeot (vanne moisie offerte par Laurent Ruquier) ?

La Big East sera-t-elle autre chose qu'une Conference dont je vais me moquer tous les lundis de la saison prochaine ?

Les Cheerleaders d'Oregon seront-elles encore les petites fiancées préférées du College Football Report en 2011 ? (You bet, the answer is YES.)

Vous le voyez, on aura sans doute encore l'occasion de noircir des pages, la saison prochaine. Can't wait... Et puis, si la NFL s'arrête pour cause de lockout, on pourrait finalement voir des matchs universitaires le dimanche, et voir le coeur des plus réfractaires à ce formidable football amateur (except if you're Cam Newton or Terrelle Pryor) gagné à cette déclinaison du football...


DRAFT COVERAGE

Eh bien, dans trois bonnes semaines, le Super Bowl sera derrière nous, et il sera temps de passer à autre chose, et de se concentrer sur la draft à venir. Si vous passez par LatestNFL.com à la maison ou durant vos heures de bureau, vous avez sans doute vu que les joyeux drilles du site m'ont demandé de venir étaler ma culture (oui, c'est comme la confiture) au sujet de quelques prospects pour la prochaine draft. J'ai fait mon office, bourreau, et vous trouverez sans doute dans la partie du blog dédiée à Twitter les liens pour aller consulter le bon boulot qu'ont fait ces jeunes gens en vous parlant de plein de joueurs...

Avec certains que vous ne connaissez sans doute ni d'Eve ni d'Adam...

Le Blog proposera un Mock Draft (qui sera peut-être également proposé à LatestNFL), et la reproduction des fiches écrites pour LatestNFL par votre serviteur. Et je vous prie de croire que j'ai du me réfréner, ne pas faire du Verchain, ne pas mettre de photos de filles légèrement vêtues...

Laurent fera peut-être un mock draft, si ça lui chante. Et il vous expliquera pourquoi les Ravens ont raison de sélectionner un TE qui s'appelle Pitta. En avril prochain, je rendrai hommage à son côté public relations en allant manger Calabrais... Pitta... Calabrais... Got it ?

Sinon, après la draft, je donnerai mon avis illuminé (pas éclairé, faut pas pousser) sur les choix des uns et des autres, je critiquerai les Jets pour avoir sélectionné un cornerback, les Dolphins pour avoir sélectionné des running backs bien trop haut dans la draft, et je louerai la sagesse de Bill Polian d'être allé chercher Jerry Hughes... Ou pas...

Et bien sur, si je me prête vie, je reviendrai la saison prochaine, pour parler des cheerleaders d'Oregon, des joueurs suspendus ou arrêtés en état d'ivresse, des trucs dans le genre. Verchain Style !

CHEERLEADERS

One last round for the girls of Oregon. See ya soon, babes...










Alors, 'til next time, take care of yourself, and each other...


1 commentaire:

  1. La photo du FG gagnant des Tigers est superbe. Les Ducks peuvent se consoler avec leurs cheerleaders... :')

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