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samedi 22 janvier 2011

Conference Championship Games : Da Picks !

















CONFERENCE CHAMPIONSHIP EDITION

Bien... Compte tenu d'un petit désaccord éditorial lié aux résultats des matchs de la semaine passée et de mon interprétation desdits résultats, l'ami Laurent a décidé de ne pas s'adonner cette semaine à l'élaboration de ses habituelles previews. Comme tout bon T1000 qui se respecte, il reviendra. Hasta la vista, baby.




La présentation de ces matchs de Conference Championship sera donc un peu différente de celles auxquelles vous avez eu droit pour les tours précédents. Verchain style.

Here we go...


NEW YORK JETS AT PITTSBURGH STEELERS


Three Keys To The Game :


Rexy's Plan to stop the Steelers :

La semaine passée à Foxboro, Rex Ryan avait trouvé la clé pour perturber considérablement le plan de jeu des Patriots, en frustrant Tom Brady, l'obligeant à conserver le ballon plus qu'à l'accoutumée et à bouger un peu dans la poche grâce à la seule pression de trois ou quatre joueurs. La défaillance de la ligne offensive des Pats sur la rencontre aura permis à Shaun Ellis et ses amis de mettre de la pression sur Brady et de le forcer à d'inhabituels mauvais choix.

Cette semaine, les Jets seront confrontés à un autre genre de problème. Big Ben Roethlisberger, qui est curieusement injustement considéré par beaucoup d'observateurs quand il s'agit de mentionner les meilleurs joueurs au poste de quarterback, n'est pas un 'pretty boy' comme Brady. Il prend la pression, et, du fait d'un physique très massif, peut supporter la punition physique des sackeurs de toute sorte.

De la couverture que décidera Rexy pourrait bien en effet dépendre une partie du résultat final du match. On murmure pour le moment que Ryan envisage de placer en individuelle Darrelle Revis, son meilleur corner, sur Hines Ward. Certes, Ward demeure un receveur physique, solide, qui peut prendre des hits sans lâcher le ballon. Mais mettre son meilleur corner contre un receveur qui n'est plus la plus dangereuse des menaces pour la défense peut sembler quelque peu mal calculé. Aujourd'hui, le receveur profond des Steelers, c'est le jeune Mike Wallace. Et laisser Cromatie, corner souvent sujet à des oublis mentaux ponctuels en couverture, sur un des receveurs les plus rapides à l'heure actuelle peut sembler une vraie, grosse prise de risque. Car dédier un safety, sans doute, pour aider Cromartie pourrait bien libérer des espaces dans l'axe pour le slot receiver (Randle El ou Sanders) ou pour le TE Heath Miller, qui est très loin d'être maladroit en réception.

Ah, et comme les Steelers n'abandonneront pas le jeu de course même s'ils rencontrent quelques difficultés en début de rencontre dans ce registre.

Pitt has to stop the run :

Les Jets sont la seule équipe à avoir mis plus de 100 yards cumulés aux Steelers lors de la saison régulière. La seule, avec 106 yards au total lors de leur victoire à Ketchup Field.

Si, par un nouveau miracle de leur ligne offensive (avec un matchup bien intéressant au centre entre Mangold et Hampton qu'il faudra surveiller si, comme moi, vous vous intéressez au jeu de ligne), Tomlinson et Greene parviennent à trouver quelques espaces, Pitt pourrait bien se retrouver dans une situation délicate.

Arrêter la course, c'est mettre la pression du match sur les épaules de Sanchez (more on that later) et les Steelers attendent sans doute cette opportunité avec une certaine impatience...

Special teams :

Lors de la victoire surprise des Jets en saison régulière, New York avait ouvert le score sur le coup d'envoi avec un retour de kickoff de Brad Smith. Peu de chance que ça se produise à nouveau ce dimanche, et il se pourrait bien que Smith soit absent, cette fois.

Ketchup Field est un peu le triangle des Bermudes pour les kickers. Nick Folk est loin, très loin, d'être un kicker sur lequel on peut se reposer les yeux fermés, et Shaun Suisham demeure plus consistant.

Si le match est serré, comme on peut s'y attendre au papier, et que la destinée de la rencontre se joue au pied, Pittsburgh aura sans doute un certain avantage...

Spotlight :

A Pittsburgh, énormément de choses pourraient reposer sur l'état de santé, et par conséquent le niveau de jeu de Troy Polamalu. En effet, les Jets ont battu les Steelers alors que Taz était absent, pour une blessure à la cheville qui continue à le contrarier aujourd'hui. Avec Polamalu dans l'équation, pour peu qu'il soit non loin de son niveau optimal, les problèmes pour l'attaque des Jets pourraient bien se retrouver encore plus nombreux à résoudre. Les receveurs des Jets se sont arrachés la semaine passée à New England, et même s'ils montrent la même intensité, le risque de prendre de gros hits par Polamalu est beaucoup plus élevé que par certains défenseurs plus soft des Pats. Et il conviendra également sans doute de se méfier de l'impact de Taz contre la course... Headache...

Chez les Jets, la pression pourrait bien se retrouver sur les épaules de Mark Sanchez. Jusqu'à maintenant, les plans offensifs ont surtout consisté à courir, à servir des passes sur des tracés courts en limitant au maximum les erreurs du quarterback des Jets. Ici, si les Steelers parviennent à contrer le jeu de course des Jets, il faudra sortir autre chose que quelques big plays occasionnels comme la passe à Edwards en toute fin de match chez les Colts ou la passe de 37 yards à ce même Edwards la semaine passée pour débloquer une situation complexe. Sanchez devra prouver qu'il est bien le meilleur quarterback que la Terre ait jamais porté, comme l'affirme Rexy depuis qu'il a recruté l'ancienne vedette de USC... Filer le ballon à Keller, son TE qui est beaucoup moins impliqué dans les plans de jeu offensifs depuis un moment pourrait bien constituer son meilleur atout pour passer l'obstacle de Pittsburgh...

Some team stats :



In case you missed it :

Jaime's Choice : Jaime, comme elle l'avait prévu, a complété sa collection de photos dans des tenues basées sur les équipes de la NFL, en y ajoutant des clichés aux couleurs des Steelers et des Bears. Voici donc le Jaime's Choice pour la rencontre qui nous intéresse :

Jaime Picks... The JETS.




Other stuff ?

Pas grand chose de sympa à se mettre sous la dent cette semaine en ce qui concerne les deux équipes...

Hulk Hogan a invité Bart Scott, le linebacker des Jets, à venir faire le kéké à la TNA...

Chez les observateurs des Steelers, on s'amuse autour de la barbe de Brett Keisel... Sa page Wikipedia annoncerait même que le defensive end des Steelers est le seul joueur de l'histoire à avoir réussi un sack... uniquement avec sa barbe...



The Pick :

Peter King : Baltimore, by one point. Jut kidding : Pittsburgh.

Mike Florio : Jets, by two points.

ESPN's Ron Jaworski : Pittsburgh.

ESPN's Adam Schefter : New York.

Verchain : Pittsburgh Steelers, by three points. Après tout, j'ai sélectionné les adversaires des Jets les deux fois précédentes, il n'y a pas de raison de ne pas me tromper à nouveau...



GREEN BAY PACKERS AT CHICAGO BEARS


Three Keys To The Game :

Soldier Field...

On ne parle que de ça ces derniers temps. L'état de la pelouse de Soldier Field, l'une des pires de la Ligue. Le pire là-dedans, c'est que cette pelouse ne favorise même pas l'équipe locale, dans le fond. Si on regarde l'attaque des Bears, que voit-on ? Un coureur plus réputé pour sa vitesse et ses mouvements dans l'espace que pour aller chercher quelques yards au sol, en la personne de Matt Forte. Chester Taylor pourrait constituer une alternative sur la puissance, mais il semble plus intéressé par le fait de prendre son chèque à la fin de la semaine que par son investissement sur le terrain. Les receveurs des Bears sont également des joueurs très rapides qui peuvent faire mal sur un cut... Si le terrain se dérobe sous leurs pieds, leurs qualités ne pourront pas être correctement utilisées.

Les Packers, de leur côté, ont beau jouer sur la tundra, on a vu depuis un bon moment déjà qu'ils ne disposent pas de tracteurs capables de faire avancer le ballon de manière consistante. En fait, Green Bay a une attaque quasiment construite pour jouer à l'intérieur, avec énormément de vitesse et peu de puissance brute, jusque dans la composition de sa ligne offensive. Bulaga est certes un beau bébé, mais ses acolytes de la ligne sont plus des joueurs 'fins' que de grosses brutes. La capacité de Starks a jouer en coureur puissant sur l'intérieur pourrait bien constituer une vraie clé pour les Packers.

The Bears have to limit the Big Plays...

Les Packers sont l'équipe qui a engrangé le plus de yards après réception de la Ligue cette saison. Aaron Rodgers recherche systématiquement le joueur libre, et le sert. Jennings et Nelson font de très belles choses dès lors qu'il s'agit de rester à distance du défenseur dans l'espace, et Chicago, avec la défense en Cover two sauce Lovie, devra limiter cet aspect du jeu des Packers.

Urlacher va sans doute jouer un peu plus profond qu'à l'accoutumée pour tenter de supprimer les options au milieu du terrain, mais je ne serai pas étonné de voir McCarthy envoyer Jennings dans le slot pour aller chercher des tracés intermédiaires, en cherchant à faire manquer Urlacher sur de la vitesse.

La couverture des Bears devra être solide sur les extérieurs, les safeties vont sans doute avoir de la pression avec un paquet de routes profondes appelées pour les receveurs de Green Bay, et la pression de la ligne défensive devra forcer Rodgers a rechercher son checkdown.

Un gameplan offensif maîtrisé, clé du succès.

Martz doit faire en sorte que Forte porte la balle un certain nombre de fois dès le début du match, et Lovie doit espérer que sa défense puisse contenir les Packers en début de rencontre pour ne pas avoir à subir la pression énorme que mettent Matthews (depuis l'extérieur), Bishop et Ngata (à l'intérieur) sur Cutler. Si les Bears sont obligés de se reposer majoritairement sur la passe longue, la journée pourrait s'avérer interminable...

Courir depuis une base avec deux TE permettrait aussi de donner de bonnes opportunités de play-action, en laissant la défense dans le doute.

Spotlight :

Chez les Packers, la ligne offensive sera la clé de la réussite des visiteurs. Contenir Peppers et Idonije, plus éventuellement de la pression mise par Briggs est une priorité. Les Packers devraient avoir du mal à courir contre les Bears, c'est une évidence. Donner du temps à Rodgers pour lire la défense est donc crucial.

Pour les Bears, la solution aux problèmes de pression que pose Matthews pourrait bien reposer entre les mains de Greg Olsen. Le TE est capable de poser de gros problèmes aux safeties des Packers s'il prend l'espace et bouge dans la formation sur les plays. J'ai lu que les Packers envisageaient même de détacher Charles Woodson au marquage sur le TE. Woodson excelle pour amener lui aussi la pression sur le passeur adverse, et pourrait tenter d'aller sacker Cutler si Olsen reste auprès de la ligne pour bloquer. L'envoyer systématiquement sur une route permettrait de tenir Woodson à distance. Il peut également servir de solution de facilité pour Cutler si la pression vient. Vous savez que j'adore ce joueur, et il devrait être, pour moi, une pièce essentielle du dispositif des Bears.

Some team stats :



In case you missed it :

Jaime's Choice :

Jaime's choice ? DA BEARS !!!




Other stuff ?

Bon... Alors... Les Packers avaient il y a quelques années à Green Bay un duo de filles qui s'étaient surnommées les bikini girls. On ne les voit plus depuis l'an dernier, dommage...



Dans le même temps, on a appris que l'actrice porno Charlie Laine est une grande fan des Packers, ce qui ne peut que nous donner un peu plus encore de sympathie pour les Packers...



Surtout que bon, du côté des Bears, on a que Le Gros Tout Nu pour animer les tribunes...



Ce match perturbe quand même un paquet de monde... Surtout dans la presse de Green Bay, qui s'est bien manquée cette semaine...


CHICACO ? Really ?


Et puis, bon... Barrack Obama a promis d'aller à Dallas pour le match si les Bears se qualifient... Et par les temps qui court, vaut mieux pas être un démocrate dans le Sud...


Fan's View :

[Editor's Note : comme la semaine passée, notre ami Crow, le linebacker préféré du Roi Albert, nous a écrit quelques lignes pour présenter son point de vue sur le match. Here it is]

La finale de la Conférence Nationale approche pour la première fois de la décennie et ce sont deux vielles connaissances qui s’y présentent : les Packers de Green Bay s’envoleront pour Chicago et y retrouveront la pelouse gelée du Soldier Field.

Avant d’évoquer la rencontre en elle-même, je souhaite tout d’abord parler de la plus ancienne rivalité de la NFL. Voyons si ces chiffres vous évoquent quelque chose :

1921 : Première rencontre entre les deux franchises, victoire 20-0 des Bears.

182 : nombre de matchs disputés entre ces deux équipes.

92-83-6 : bilan des Bears face aux Packers.

61-7 : plus large victoire des Bears, c’était en 1980.

Vous l’aurez compris, ce match n’est pas qu’une rencontre, qu’un titre de division … où même qu’un match ordinaire. C’est LE match. C’est la seconde fois seulement que ces deux équipes se rencontrent en Playoff (1-0 pour Chicago) et c’est la première fois qu’un titre de conférence est en jeu.
La rivalité fut entretenue au fil des âges, de Georges Halas à Lovie Smith, l’objectif est resté le même : battre Green Bay. C’est dans cet esprit que Lovie a repris une équipe des Bears moribonde … et, pour sur, il a su rendre au joueur la fierté de porter ce maillot, floqué d’un GHS (Georges Hallas) sur la manche. Plus qu’une équipe, plus qu’une bande de Cheerleaders aguicheuse (dont nous n’avons pas besoin), Chicago (au même titre que Green Bay) est une institution du football. Une foultitude de grand noms sont passés par Chicago : Dick Butkus, The Fridge, Walter Payton, Sid Luckman, Mike SIngletary, George Blanda (spécial dédicace to Verch’), … & Gale Sayers.

Si je m’attarde sur Gale Sayers, c’est parce que, avant même le début de saison, il ne croyait pas en Chicago (comme 90% des gens d’ailleurs). Il avait déclaré qu’il ne voyait pas cette équipe renouer avec le succès de si tôt … et Brian Urlacher lui a répondu gentiment qu’un homme n’ayant jamais gagné un match de playoff n’a rien à leur apprendre.

Piqué à vif, l’orgueil des Bears les a tirés du trou dans lequel ils s’étaient fourrés après une pré-saison effroyable (0-4). Mais, j’y vois avant tout l’œuvre d’une équipe de coaching hors-pairs. Qui sont ces hommes qui ont métamorphosés une troupe de mercenaires en machine à gagner ?
Head Coach : Lovie Smith, 57-46, est un coach défensif de formation. Il a rejoint les Bears en 2004, est devenu coach de l’année en 2005 et a participé au Superbowl 2006.

Offensive Coach : Mike Martz : On ne présente plus « The Greatest Show on Turf », une bague ne tant que coordinateur, une défaite au Superbowl en tant que HC et un John Kitna métamorphosé lors de son passage comme OC à Detroit. Son plus grand féaut : l’entêtement. Il a su se remettre en question alors que Cutler s’est mangé une commotion … depuis, le jeu offensif de Chicago est plus balancé, moins prévisible et, surtout, plus efficace.

Defensive & Assistant Head Coach : Rod Marinelli : On l’oublie souvent, mais Rod Marinelli n’est pas qu’un Head Coach malchanceux, il a construit une défense de fer à Tampa Bay, ce qui les a mené au Superbowl. Depuis son intronisation en tant que DC cette saison, nous avons retrouvé quelque chose qu’il manquait chez les Bears depuis quelques années : une grosse ligne défensive. Il a fait office d’élixir de jouvence pour des gars comme Israel Idonidje, Julius Peppers, Henry Melton, … sans oublier Tommie Harris qui malgré une saison plus que moyenne s’est réveillé lors du tour de division.

Special Team Coach : Dave Toub : Si Chicago est reconnu parmi ses pairs depuis plusieurs années, c’est surtout grâce aux équipes spéciales. Brad Maynard enchaîne les punts depuis longtemps avec régularité, Robbie Gould semble être incapable de rater un Field Goal à moins de 45 yards et Devin Hester a battu le record du nombre de retour « Into the house » en carrière …

Et voilà, les présentations sont faites. Je suis le premier à le dire : Chicago ne présentait pas, en début de saison, le potentiel pour arriver aussi loin en post season. Mais les Bears possèdent une excellente équipe de coaching et une gros esprit de compétition. Je vais faire référence à une des phrases fétiches de Verchain : « They are who we think they are » … and they are the Green Bay Packers. Et comme le disait George Halas à son homologue de l’époque, Vince Lombardi, 'We gonna kick your ass !'

Les Playoffs, c’est du bonus … alors pourquoi ne pas y croire ?


The Pick :

Peter King : Green Bay, by one point.

Mike Florio : Green Bay, by eight points

ESPN's Ron Jaworski : Chicago

ESPN's Adam Schefter : Green Bay

Verchain : Green Bay Packers, by three points. Ouais, je sais, mon man crush n'est pas près de s'éteindre... Je m'attends à un match serré, comme l'ont été les deux rencontres de saison régulière. Chicago a toutes les armes pour emmerder profondément les Packers, et Hester peut toujours nous sortir le play qui fait la différence, si Crosby ou Masthay (qui devrait entrer en jeu pour autre chose que son rôle de holder) venaient à avoir l'idée saugrenue de botter le ballon dans sa direction.




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